Archives de catégorie : Pétitions

Pour que Youtube claque la porte au sexisme

En apprenant la relaxe du rappeur Orelsan pour ses textes violents envers les femmes, nous avons décidé de nous faire justice nous-même et de sortir, sous le nom de groupe C.L.I.T une chanson droit de réponse à tous les rappeurs machistes. Le 8 mars dernier pour la journée des droits des femmes, nous avons publié un clip singeant sa chanson sexiste Saint-Valentin, en inversant les paroles afin d’offrir un miroir au sexisme. Des paroles comme « Ferme ta gueule ou tu vas t’faire Marie Trintigner » sont devenues « Ferme ta gueule ou tu vas t’faire Jacqueline Sauvager » et « Suce ma bite pour la Saint-Valentin »« Suce mon clit pour la Saint-Valentin ».
Au bout de 36h et alors qu’il approchait les 80.000 vues notre clip s’est vu supprimé de YouTube ainsi que notre page pour cause de « contenu sexuellement explicite ». 

La plateforme de rajouter :

« S’il vous plaît soyez conscient que vous êtes interdit d’accéder , de posséder ou de créer d’autres comptes Youtube. « 

Interrogé par une journaliste du Huffington Post, le représentant de Youtube n’a pas été en mesure d’expliquer clairement les raisons de notre nouveau statut de persona non grata sur Youtube.

Il est vrai que nous portons dans une séquence du clip un body noir plutôt transparent qui laisse apercevoir un bout de téton. Nos tétons seraient-ils plus subversifs que ceux de Rihanna (eux aussi visibles en transparence dans son dernier clip)? Notre tampon usagé plus choquant que de dire « J’te mets l’estocade et j’te porte le coup fatal. Sens-moi dans ton estomac, t’es belle comme une double anale. »?

Rappelons qu’Orelsan utilise dans son clip (sur Youtube depuis plusieurs années) des extraits de films pornographiques, que l’apparition de seins est autorisée par Youtube et que nos paroles ne sont que pur plagiat de celles d’Orelsan.

Visiblement notre vidéo est plus choquante d’un appel au djihad ou une exécution de l’État Islamique.

La liberté de création serait-elle sexiste?

La vidéo a été remise en ligne sur Youtube en réaction au Bad Buzz provoqué par cette censure. Néanmoins le clip est désormais interdit aux moins de 18 ans (contrairement au clip d’Orelsan). La dénonciation du sexisme serait-elle plus choquante que le sexisme lui-même?

Il est temps d’appliquer une égalité réelle entre les hommes et les femmes sur sa plateforme. Les tétons d’une femme ne sont pas plus obscènes que ceux d’un homme de même que le sexisme d’un homme n’est pas moins brutal que celui d’une femme. 

De considérer que si les hommes peuvent dire bite, couilles et sperme, les femmes devraient pouvoir dire chatte, tampons et cyprine sans être censurées.

D’arrêter de soutenir sur sa plateforme des vidéos banalisant le sexisme et la culture du viol.

De ne plus penser qu’une femme qui s’exprime mérite d’être bannie de Youtube , alors que des appels à violer, humilier et brutaliser les femmes sont toujours en ligne.

Nous demandons donc à Youtube : 

De remettre notre vidéo en accès libre, et sans restriction d’âge.

De ne pas censurer les vidéos à caractère politique, militant, féministe sous prétexte qu’elles dérangent. 

https://www.change.org/p/youtube-pour-que-youtube-claque-la-porte-au-sexisme?recruiter=31269611&utm_source=share_for_starters&utm_medium=copyLink

Avec vous, Le Planning ne (la) fermera pas !

Marion Maréchal Le Pen et d’autres candidats du Front national aux élections régionales veulent supprimer les subventions du Planning Familial sur leurs territoires. Cela revient à remettre en cause l’accès à l’information, l’accueil et l’accompagnement sur les droits et la santé sexuelle de la population.

Aujourd’hui, dans ses 76 associations implantées sur tout le territoire, le PF écoute, informe et oriente plus de 500 000 personnes en particuliers des jeunes.

Supprimer les subventions de notre réseau d’associations c’est tout simplement afficher la volonté de museler la lutte contre les inégalités vécues par les femmes, mais aussi les hommes : sur leur droit de vivre une sexualité libre, préservée des risques de grossesses non voulues et d’infections sexuellement transmissibles,  à l’abri des violences et des discriminations liées au genre et à l’orientation sexuelle.

En s’en prenant au Planning familial, le FN s’attaque à la liberté chèrement acquise de milliers de femmes et d’hommes, jeunes et adultes, dans leurs choix de vie : la régression !

Vous avez déjà été nombreux et nombreuses à nous soutenir et nous vous en remercions. Le Planning fait partie de vos vies : vous avez entendu parler de nous au collège, vous êtes venus.es nous voir en cachette ou avec un.e ami.e, vous nous avez demandé des préservatifs, des tests de grossesse ou juste un conseil, une écoute bienveillante. Et combien de générations, après vous, feront aussi appel à nous ?

Aujourd’hui, plus que jamais, nous avons besoin de vous : signez cette pétition et montrez avec nous que Le Planning ne (la) fermera pas !

 

Ces informations sont nécessaires à la prise en compte des signatures et font l’objet d’un traitement informatique. Conformément à la loi « informatique et libertés » du 6 janvier 1978 modifiée en 2004, vous bénéficiez d’un droit d’accès et de rectification aux informations qui vous concernent, que vous pouvez exercer en vous adressant à : webmaster@planning-familial.org

http://www.planning-familial.org/content/petition-avec-vous-le-planning-ne-la-fermera-pas-0025096

Régionales : 9 raisons féministes de ne pas voter FN

osez-le-fem

Ce dimanche 6 décembre, les Français-e-s seront invité-e-s à voter pour le premier tour des élections régionales, dans les 13 nouvelles régions. Alors que des sondages donnent le Front National en tête des intentions de vote au premier tour dans 6 régions, Osez le féminisme ! donne 9 raisons de ne pas voter pour le FN :

1) Parce que le FN est contre le droit d’avorter : les récentes déclarations de Marion Maréchal Le Pen et Louis Aliot nous le prouvent. Quand ces têtes de liste FN affirment qu’ils couperont les subventions accordées aux plannings familiaux dans leurs régions s’ils sont élus (faisant fi du fait que l’attribution ou la non-attribution d’une subvention n’est pas le fait du prince, mais d’un processus démocratique de sélection de projets), c’est bien une attaque contre le droit fondamental des femmes à disposer de leur corps qu’ils opèrent.

2) Parce que quand Marine Le Pen affirme que non, le FN n’est pas contre le droit d’avorter (tentant ainsi de rectifier les propos de sa nièce), elle ment. Osez le féminisme ! n’oublie pas que c’est elle qui, lors des élections présidentielles de 2012, a théorisé le concept “d’avortement de confort”, faisant passer les femmes qui avortent pour des irresponsables. C’est aussi elle qui porte un programme politique dans lequel il est question du “libre choix de ne pas avorter” à travers “l’adoption prénatale”. Quand un parti politique pense l’avortement comme un problème auquel il faut remédier, c’est qu’il n’en fait pas un droit à part entière.

3) Parce que les deux député-e-s frontistes qui siègent à l’Assemblée nationale ont voté systématiquement contre tous les textes présentant des avancées pour les droits des femmes (loi pour l’abolition du système prostitutionnel, loi pour l’égalité réelle entre les femmes et les hommes, loi sur le harcèlement sexuel, loi santé qui comporte des mesures renforçant le droit d’avorter, résolution réaffirmant l’engagement de la France pour le droit d’avorter, etc.).

4) Parce que les eurodéputé-e-s FN qui siègent au Parlement européen ont voté systématiquement contre tous les rapports permettant des avancées pour les droits des femmes en Europe. Alors que tous les élu-e-s FN ont voté contre le “rapport Tarabella”, le responsable de la délégation FN au parlement, Aymeric Chauperade, a même été jusqu’à qualifier l’avortement “d’arme de destruction massive contre la démographie européenne”.

5) Parce que le FN est contre la parité en politique. Que propose le FN pour permettre aux femmes d’être davantage présentes en politique ? Rien. Bien au contraire, le FN prône une vision familialiste de la société, où les femmes sont invitées à avoir des enfants et à rester au foyer avec un “salaire parental”. Là encore, il est question du “droit des femmes à rester chez elles”… pour permettre de réduire le chômage masculin. Dans son projet visible disponible sur Internet, le FN affirme que la parité appartient à «cette idéologie différentialiste et multiculturelle, qui n’est qu’une forme de racisme inversé». Ils ajoutent: «Les premières victimes en sont les hommes blancs hétérosexuels».

6) Parce que le FN ne “défend” les droits des femmes que quand cela lui permet de taper sur les personnes de confession (ou de supposée confession) musulmane. Ainsi, le FN se positionne contre le voile non pas pour défendre l’émancipation des femmes, mais bel et bien pour stigmatiser une partie de la population qui, selon les valeurs réactionnaires du FN, ne s’intègrerait pas bien. Les attaques réitérées contre les musulmans deviennent d’ailleurs l’axe de campagne principal de la dernière ligne de droite de Marine Le Pen.

7) Parce que le FN défend une laïcité à géométrie variable. Affirmant que les musulmans « ne peuvent avoir exactement le même rang » que les chrétiens ou encore que la France est “culturellement chrétienne”, Marion Maréchal-Le Pen met en péril la laïcité. La laïcité est pourtant un outil indispensable pour penser et mettre en oeuvre l’égalité femmes-hommes dans la société. Elle ne doit pas être instrumentalisée pour stigmatiser des catégories de personnes.

8) Parce que le FN ne lutte pas contre les violences faites aux femmes. Pour le FN, les violences faites aux femmes sont le fait de “l’étranger”. Nous savons pourtant qu’elles sont d’abord installées dans la sphère familiale. En niant les chiffres et les réalités de cet enjeu, le FN contribue à l’invisibilisation de ces violences.

9) Parce que les régions, par leurs compétences, peuvent agir concrètement pour les droits des femmes, si volonté politique il y a : lutte contre le harcèlement sexiste et sexuel dans les transports, financement de centres d’hébergements pour femmes victimes de violences, intervention dans les lycées sur l’éducation à la sexualité et le respect, financement des plannings familiaux et des associations qui oeuvrent pour l’égalité femmes-hommes, mise en oeuvre de politique d’insertion dans l’emploi pour les femmes précaires, développement d’un service public de proximité et de qualité, qui bénéficie à tout le monde, et surtout aux femmes, etc.

Le Front National n’a aucune volonté politique en matière d’égalité femmes-hommes si ce n’est celle de la combattre. Qu’il s’agisse de ses prises de position sur la soi-disante “théorie du genre”, sur l’avortement ou sur la place des femmes dans la société, ce parti n’a cessé de nous prouver son opposition farouche aux droits des femmes. Il est donc important de lui barrer la route dans les urnes

http://www.osezlefeminisme.fr/article/regionales-9-raisons-feministes-de-ne-pas-voter-fn

 

Un 8 mars laïque et universaliste, partout dans le monde, même dans le 20ème !

La récupération de mouvements sociaux par des forces conservatrices ou obscurantistes est une constante. En matière de féminisme, elle est parfois spectaculaire. Ce qui vient de se produire en mairie du 20eme arrondissement de Paris en est un exemple.

GARDEZ-MOI DE MES AMI-ES, MES ENNEMI-ES JE M’EN CHARGE

La maire, Frédérique Calandra, avait confié à son adjointe en charge de l’égalité Femmes/Hommes la programmation d’événements autour du 8 mars, Journée Internationale des Femmes.

Bien mal lui en a pris !

Cette élue EELV n’a pas hésité à flirter avec des idéologies éloignées de l’émancipation des femmes dont le relativisme culturel et le « féminisme dit- pro-sexe ».

Oubliant qu’elle représentait la mairie, l’élue EELV a choisi de transformer la semaine du 8 mars en semaine de promotion exclusive de thèses et personnalités particulièrement polémiques, pour la plupart engagées depuis longtemps aux côtés des Indigènes de la République (PIR), du site Les mots sont importants et dans la lutte contre la loi 2004 sur le port des signes religieux à l’école :

– Christine Delphy et Sylvie Tissot, sociologues, sont toutes deux initiatrices du premier Manifeste (2005) des Indigènes de la République ; elles sont en outre signataires du manifeste de soutien aux Y’a bon Awards décernés (pour « racisme ») à Caroline Fourest en 2012.

– Rokhaya Diallo est animatrice des Indivisibles, groupe à l’origine de ce prix.

– Ndella Paye est porte-parole d’un collectif de mères voilées militant pour l’abrogation de la circulaire Chatel.

BONJOUR LE 8 MARS !

Quelques semaines après les assassinats des journalistes de Charlie Hebdo, on peut s’étonner qu’une élue choisisse d’offrir un plateau totalement monochrome à des personnes qui ont signé un texte « contre le soutien à Charlie Hebdo » après le premier attentat de 2011.

Partout dans le monde, la Journée Internationale pour le Droit des Femmes est un moment privilégié où les féministes échangent sur leurs revendications, pratiques et stratégies d’émancipation. Militantes, chercheuses, politiques impliqué-es contre les violences sexistes et pour l’égalité entre les sexes, sont invité-es à faire le point et lancer de nouveaux programmes pour battre en brèche la domination masculine et le patriarcat.

C’est l’occasion d’une solidarité internationale avec les femmes qui se battent contre l’oppression des religions d’état ou des groupes fondamentalistes.

Aussi, détourner le 8 mars pour promouvoir des personnalités controversées parce qu’elles ne trouvent rien à redire ni aux pressions de l’arbitraire religieux imposées aux femmes, ni aux violences du système prostitutionnel, est pour le moins manipulatoire.

MÊME PAS PEUR !

Nous saluons l’annulation de cette programmation, acte lucide et courageux de la Maire du 20e arrondissement de Paris.

Nous connaissons la propension de certains groupes à confisquer la parole des féministes et des partisanes de la laïcité; et leur aptitude à se victimiser à la moindre occasion.

Nous savons la violence avec laquelle Caroline Fourest fut interdite de parole lors d’un débat sur le danger du Front National à la fête de l’Humanité.

Nous avons déjà supporté insultes et intimidations proférées par les ami-es de Rokhaya Diallo, issu-es d’un pseudo « syndicat de travailleurs du sexe » pro-système prostitutionnel.

Face à cette nouvelle tentative de récupération et de dévoiement de la Journée Internationale de lutte pour les droits des femmes, nous, féministes universalistes, laïques, engagées pour l’égalité femmes/hommes, contre le racisme et l’antisémitisme, nous apportons tout notre soutien à Frédérique Calandra, maire du 20eme arrondissement de Paris.

La mise au point de la Maire du 20ème Frédérique Calandra :

https://www.facebook.com/frederique.calandra/posts/10153165530037948?fref=nf&pnref=story#

Arlette Zilberg, Christine Le Doaré

Les premières signataires, issues du Mouvement des Femmes :

Annie Sugier, Djemila Benhabib, Michèle Loup, Françoise Morvan, Monique Dental, Nadia Benmissi, Bernice Dubois, Marie-Joseph Bonnet, Jacqueline Feldman, Martine Cerf, Marieme Helie Lucas, Laure Caille, Isabelle Steyer, Nadine Bouteilly, Ana Pak, Agnès Setton, Josiane Doan, Anaïs Decans, Irène Corradin, Mair Verthuy, Sporenda…

 

 

 

Mobilisons nous pour la crèche Baby Loup

La crèche associative Babyloup, unique en France pour sa mixité sociale, son ouverture 24 h /24 7 j /7 permettant d’accueillir les enfants de parents aux horaires décalés et variables est aujourd’hui menacée de fermeture.

Suite à un long combat judiciaire que la crèche a remporté, Babyloup a ré ouvert ses portes en mai 2014 à Conflans Sainte Honorine dans des locaux neufs et adaptés.

Cette crèche reçoit aujourd’hui une centaine d’enfants, majoritairement de Conflans Sainte Honorine, mais également de 14 communes environnantes. Elle permet à des parents ayant des professions aux horaires atypiques (éducateur spécialisé, restaurateur, aide-soignante, policier, agent de transport de nuit, étudiant, sapeur pompier, etc.) de confier, en toute confiance à des professionnels, leurs enfants pendant qu’ils travaillent. Cette crèche constitue une espace d’éveil pour les enfants et d’insertion socio-professionnelle pour les jeunes parents, notamment les jeunes mamans.

Le nouveau maire de Conflans Sainte Honorine, Laurant Brosse, refuse de payer la même subvention de 3,78 € par heure d’accueil (dont plus de la moitié lui serait reversée par la CAF) que les 14 autres communes alors que cette crèche accueille une grande majorité d’enfants conflanais.

Cette décision unilatérale et incohérente (il manque entre 200 et 500 places de crèche sur la commune de Conflans Sainte Honorine) menace la survie même de la crèche et par conséquent l’accueil d’une centaine d’enfants, l’emploi des 25 salariés de la crèche et l’accès à l’emploi d’une cinquantaine de parents.

Le comité des parents de la crèche Baby Loup en appelle au soutien des citoyens pour ce symbole de la laïcité, de l’égalité des chances et de l’innovation sociale en direction de la petite enfance.

Il demande concrètement au maire de Conflans Sainte Honorine de verser à la crèche une subvention sur les mêmes bases de 3,78 € par heure d’accueil que les autres communes avoisinantes.

Vous pourrez trouver davantage d’information sur:

notre page Facebook https://www.facebook.com/parentspourbabyloup

La revue de presse constituée:

https://drive.google.com/folderview?id=0B51i8zT7TZA6aVduQkxtYlRqQ2M&usp=sharing

http://www.avaaz.org/fr/petition/Maire_de_Conflans_Sainte_Honorine_Soutien_financier_de_la_mairie_a_la_creche_Baby_Loup_a_hauteur_des_besoins/?tkJkBib

M. Hamon, généralisez les ABCD de l’égalité !

Nous, associations de promotion de l’égalité femmes-hommes, association de parents d’élèves, syndicats des personnels de l’Éducation nationale, d’étudiant-es et de lycéen-nes, attendons de pied ferme l’annonce de la généralisation du dispositif des « ABCD de l’égalité », à la veille des déclarations de Benoît Hamon sur le sujet.
Nous voulons la généralisation des ABCD parce qu’ils sont efficaces ! Ils interrogent les enseignants et enseignantes sur leurs représentations et leurs pratiques. Ils questionnent les enfants sur leurs imaginaires et leurs projections, d’eux-mêmes et des autres. Et mettre en cause les stéréotypes de sexe, c’est enrayer la machine à inégalités ! Les ABCD font vivre concrètement cet idéal d’égalité, fièrement affiché sur les frontons de nos écoles publiques.
Nous voulons la généralisation des ABCD parce que le bilan des 30 ans de politiques publiques d’éducation à l’égalité est insuffisant et qu’il y a urgence à agir ! A-t-on besoin de rappeler qu’aujourd’hui encore, la majorité des femmes est cantonnée dans moins de 15% des filières professionnelles ? Que malgré leur fort taux de réussite scolaire, les femmes gagnent encore 27% de moins que les hommes ? A quoi bon inciter les lycéennes à s’orienter vers des filières d’ingénieur si les stéréotypes de sexe ne sont pas déconstruits ? N’est-ce pas le rôle de l’école ?

UN MONDE SANS DISCRIMINATION SEXISTE

Nous voulons la généralisation des ABCD parce que nous attendons depuis trop longtemps une légitimité institutionnelle et perdons patience ! Nous portons tant bien que mal et à bout de bras l’égalité depuis des décennies. Chacun à notre niveau, nous organisons des journées de l’égalité par-ci, des réunions de sensibilisation par là. Sans moyen humain ou financier à hauteur de cet enjeu. Portés par notre volonté de construire un monde sans discrimination sexiste. Nous avons aujourd’hui besoin d’un appui, de poser les fondamentaux qui nous permettent de poursuivre notre action.
Nous voulons la généralisation des ABCD parce que renoncer aux engagements est désastreux pour la démocratie et qu’il en va du bien-être des enfants. Votre volonté affichée de faire de l’égalité un marqueur identitaire de votre politique a soulevé l’espoir de voir se concrétiser le projet de progrès qui nous rassemble : faire grandir cette société égalitaire. Cette volonté pourrait donc être tuée par le lobbying de quelques organisations réactionnaires, dont le projet ne trouve aucune convergence avec celui que vous nous aviez promis de défendre ?
Nous voulons la généralisation des ABCD parce que ce dispositif est innovant. Il est salutaire. Et il a fait ses preuves sur le terrain. Il sera complémentaire des efforts à poursuivre sur la formation initiale et continue des enseignant-e-s et sur les programmes. Car pour changer d’échelle enfin, il faut des temps dédiés au sujet, des outils dédiés, un accompagnement des enseignant-e-s dédié, et un véritable portage politique ! C’est en articulant une action transversale – programme et formation des enseignants – et spécifique – dispositifs dédiés en classe – que l’égalité progressera.

M. Hollande, M. Valls, M. Hamon, Mme Vallaud-Belkacem, vous allez prochainement décider du sort qui sera réservé à ce dispositif de l’égalité. Nous comptons sur vous pour poursuivre la politique d’éducation à l’égalité, la déployer à l’ensemble du territoire, et l’inscrire dans la durée. Cette politique passe notamment par la généralisation des ABCD.

Premier-e-s signataires

Associations
Osez le féminisme !, Collectif éducation contre les LGBTphobies en milieu scolaire et universitaire (regroupant FCPE, Fep-CFDT, Ferc-CGT, FSU, Sgen-CFDT, Sud éducation, UNEF, FIDL, UNL), InterLGBT , ARGEF (Association de Recherche pour le Genre en Education et Formation), ANEF (Association nationale des études féministes), Femmes Ingénieurs, Femmes & Sciences, Femmes et mathématiques, Institut Emilie du Châtelet pour le développement et la diffusion des études sur les femmes, le sexe et le genre, Collectif « Genre, recherche, éducation », équipe genre & éducation, ESPé UT2, Centre EPS et Société, Les Féministes en Mouvement, Association FIT, une femme, un toit, l’Assemblée des femmes , Fédération Nationale Solidarité Femmes, Réussir l’égalité femmes-hommes, Le Planning Familial (MFPF), Association Du côté des Femmes, Les Enfants d’Arc en Ciel – l’asso, Centre LGBT Paris-Île-De-France, le Long Yang Club – Paris, Collectif National Droits des Femmes, Collectif Féministe Contre le Viol, CRIFIP et Le monde à Travers un Regard, Femmes pour le Dire, Femmes pour Agir, Féminisme et Géopolitique, FièrEs

Chercheur-se-s, enseignant-e-s et personnalités
Salle Murielle Maîtresse de conférences en histoire contemporaine (Université Claude Bernard Lyon 1 – ESPE de Lyon), Responsable de la mise en œuvre de l’ABCD de l’Egalité dans l’Académie du Rhône ; Vouillot Françoise Maîtresse de conférences en psychologie de l’orientation, Membre du Haut Conseil à l’Egalité entre les femmes et les hommes, Vidal Catherine neurobiologiste, directrice de recherche à l’Institut Pasteur ; Mercader Patricia Professeur de psychologie sociale, Chargée de mission Egalité Femmes-Hommes, Université Lumière-Lyon 2 ; Favre Cécile Maîtresse de conférences en informatique à l’université Lyon 2. Responsable locale des Masters EGALES et EGALITES ; Zancarini-Fournel Michelle PR émérite histoire des femmes et du genre,universite Lyon1,Comité de rédaction de CLIO FGH ; Mennesson Christine Sociologue, Directrice du laboratoire PRISSMH-SOI, Vice-présidente à l’Egalité Active, Université Paul Sabatier Toulouse III ; Molinier Pascale Professeure de psychologie sociale, Directrice de l’UTRPP Université Paris 13, Sorbonne Paris Cité ; Lapeyre Nathalie Université Toulouse Jean Jaurès MCF sociologie du genre ; Declercq Christelle Vice-presidente Ressources humaines et relations sociales Université de Reims Champagne-Ardenne ; Collet Isabelle Maître d’enseignement et de recherche, Groupe Relations Interculturelles et Formation des Enseignants – Genre et Education (Grife-ge), Université de Genève ; Pezeu Geneviève Formatrice égalité femmes/hommes et citoyenneté, $Coordinatrice de recherche ; Gosset Stéphanie doctorante à l’Université de Tours, psychologue sociale ; Ottogalli Cécile historienne du sport, Université de Lyon1 ; Boehringer Sandra historienne, Université de Strasbourg ; LECHENET Annie MCF à l’Université Lyon 1 – ESPE, membre du groupe GEM (Genre Egalité Mixité) de l’ESPE de Lyon, et co-responsable de la recherche ANR « Pratiques genrées et violences entre pairs : les enjeux socio-éducatifs e la mixité au quotidien dans les établissements scolaires » ; Tain Laurence MCF socio Lyon2, Marie Cervetti, Directrice de l’association FIT, une femme, un toit , Membre du Haut Conseil à l’égalité entre les femmes et les hommes, Françoise Brié Porte Parole FNSF, Bastide Karine enseignante, Bertrand Karine professeure de lettres-histoire en lycée professionnel, Blanchard Valérie Enseignante, Dorvaux Karine professeure des écoles, Bourdier-Porhel, Isabelle professeurs d’histoire-geographie, Chignier Marianne enseignante en maternelle dans l’Yonne, Brodziak Sylvie enseigante-chercheure, Chaperon Sylvie Professeure d’histoire contemporaine du genre, Université de Toulouse Jean Jaures, Morenas Stella Enseignante, Caroline de Haas, militante Féministe, Martine Storti Inspectrice générale de l’éducation nationale honoraire, Dutrop-Voutsinos Violaine Présidente fondatrice de l’Institut EgaliGone, Chaouat Gerard directeur recherches émérite cnrs, SNCS FSU, Eric Piolle, maire de Grenoble et les élu-e-s de la majorité municipale

Les signatures restent ouvertes, si vous souhaitez ajouter la vôtre, merci de compléter ce formulaire https://docs.google.com/forms/d/1MoDX3uW2CRBwYbepD-uVmNM9L9lNRNqKXJo6mbO…

Nous ne nous reconnaissons pas…

Au moment où, dans nos pays d’origine, les luttes pour la dignité, la liberté et l’égalité font rage, nous assistons en France à un déferlement de forces conservatrices et réactionnaires porteuses d’inégalité :
– inégalité revendiquée entre femmes et hommes, sous couvert de défendre des différences entre sexes qui seraient soit-disant menacées ;
– inégalité entre homosexuels et hétérosexuels, avec la remise en cause de la loi sur le mariage pour tous ;
– inégalité entre les « races », dont le mot retrouve droit de cité : une ministre noire traitée de guenon, des propos racistes criés en pleine rue et, qui plus est, par des enfants ainsi instrumentalisés.
Or, nous ne voulons pas de cela pour nos enfants.

Lors de la « Manif pour tous » du dimanche 2 février 2014, une banderole écrite en arabe et en français affichait « Les Français musulmans disent non au mariage homosexuel ». Que certains se retrouvent dans ce slogan et affichent leurs penchants réactionnaires, cela ne nous étonne guère et c’est leur choix. Mais, pour notre part, nous ne nous reconnaissons :
– ni dans ce slogan, nous qui luttons, ici et là-bas, contre la marginalisation et la stigmatisation des homosexuels ;
– ni dans les délires de la prétendue menace d’indifférenciation entre les sexes à l’occasion des « ABCD de l’égalité » expérimentés dans les écoles, nous qui devons sans relâche défendre, ici et là-bas, l’égalité des droits entre femmes et hommes ;
– ni dans les propos racistes ou complotistes – que ce complot soit fantasmé comme celui des « arabes », des « musulmans », ou comme celui des « juifs » –, nous qui avons eu à affronter le fantasme de complot de « l’Occident » pour défendre dans nos pays d’origine la liberté de conscience, qui ne peut aller sans la sécularisation du droit.

Notre mémoire est celle des luttes d’indépendance pour l’égalité entre les peuples, des luttes sociales des années 1970 revendiquant « à travail égal salaire égal », des mouvements comme « La marche de l’égalité et contre le racisme » de 1983, des associations de soutien aux luttes de femmes dans les pays du Maghreb.
C’est au nom de cette mémoire que nous rejoignons, ici et là-bas, les forces qui se battent contre toutes les inégalités et pour les libertés.

Premiers signataires

ACTIF
AFAPREDESA
AIDDA
Association démocratique des Tunisiens en France (ADTF)
Association de défense des droits de l’homme au Maroc (ASDHOM)
Association des Marocains en France (AMF)
Association des travailleurs maghrébins en France (ATMF)
Association des Tunisiens en France (ATF)
Association Engagement citoyen
CLAP-Villeurbanne
Collectif algérien en France ACDA (Agir pour le changement et la démocratie en Algérie)
Collectif 3 C
Comité pour le respect des libertés et des droits de l’homme en Tunisie (CRLDHT)
Conseil des migrants au Maroc
Déclaration citoyenne-Genève
Démocratie et veille citoyenne
EMCEMO
Engagement citoyen
Fédération des Tunisiens pour une citoyenneté des deux rives (FTCR)
Femmes en Luth (Valence)
Femmes Plurielles
Forum Palestine Citoyenneté
Forum Solidarité Euro-Méditerrannée (FORSEM)
Front uni des immigrations et des quartiers populaires
Immigration Développement Démocratie
Les Perseudes (Aix-en-Provence)
Manifeste des libertés
Mouvement citoyen des Tunisiens en France (MCTF)
Plateforme euromarocaine Migration, développement, citoyenneté, démocratie
Réseau Afrique Survie Migration
Réseau euro-maghrébin Citoyenneté et culture (REMCC)
Sortir du colonialisme
Tunisie Culture et Solidarité
Unies-Vers-Elles

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Hichem Abdessamad
Khaled Abichou
Fabien Abitbol
Fouzia Adel
Hafed Affes
Najoua Agrebi
Ayad Ahram
Sanhadja Akrouf
Amina Alaoui
Nelly Alfandari
Robert Alfandari
Lamia Allal
Mehdi Thomas Allal
Mourad Allal
Tewfik Allal
Zaki Allal
Ahmed Amara
Linda Amiri
Samia Ammar
Samia Ammour
Alima Arouali
Jean Asselmeyer
Nasr Azaïez
Noureddine Baaboura
Brigitte Bardet-Allal
Malika Bakhti
Sidi-Mohammed Barkat
Sami Bargaoui
Rita Bassil
Mohammed Bazza
Farouk Belkheddar
Allaoua Bakha
Foudil Benabadji
Ali Benameur
Ahmed Benani
Malika Benarab-Attou
Hajer Ben Boubaker
Raymond Benhaïm
Jelloul Benhamida
Tarek Benhiba
Younès Benkirane
Tahar Ben Meftah
Nacer Benrajeb
Hédi Ben Kraïem
Yagoutha Belgacem
Sarra Benmiloud Abichou
Ali Bensaad
Mohamed Bensaïd
Fethi Benslama
Mohamed Bentahar
Adnane Ben Youssef
Rachid Benzine
François Bernheim
Khira Berrahma
Nacira Berrahma
Jean Berthinier
Sophie Bessis
Mohamed Bhar
Said Bouamama
Hajer Bouden
Larbi Bouguerra
Hakim Boulhares
Alima Boumediene
Abdallah Bonfour
Omar Bouraba
Hamza Bouziri
Anne Bucas-Français
Dominique Cabrera
Sérénade Chafik
Chahla Chafiq
Nabil Challal
Souad Chaoui
Sylvain Charpentier
Patrick Chemla
Hedi Chenchabi
Miriame Cherbib
Mouhieddine Cherbib
Fouad Chergui
Alice Cherki
Sarah Colin-Boccara
Fanny Colonna
Ahmed Dahmani
Jocelyne Dakhlia
Mohamed Damak
Mehrez Debbich
Badreddine Djadouri
Jean Abderaman Djemad
Monique Donnet
Monique Dordain
Zineb Doulfikar
Mohsen Dridi
Latifa Drif
Aïda el-Amri
Nadia El Fani
Chafik Elghoul
Driss Elkherchi
Chedly Elloumi
Mina Faiq
Roudha Faouel
Ahmed Faouzi
Nabil Farès
Claudette Ferjani
Chérif Ferjani
Moncef Garrouri
Bechir Gharbi
Philippe Gillier
Pierre Gineste
Ziad Goudjil
Alain Guillou
Iman Hajji
Khaled Hamida
Ines Hammami Abid
Mohamed Hamrouni
Sonia Hamza
Mohammed Harbi
Pascale Hassoun
Marieme Helie Lucas
Leila Hicheri Hicheri
Christelle Hilaire
Françoise Hoffet
Salah Horchani
Hédi Houaïchia
Fatma Houas
Arab Izarouken
Moly Jabri
Nacer Jelloul
Kamel Jendoubi
Noureddine Jouini
Pascal Julien
Fériel Kachoukh
Mohamed Kacimi
Hassen Karkar
Baya Kasmi
Gérard Kerforn
Abderrazek Kitar
Abdessalam Kleiche
Mohamed Kilani
Said Laayari
Souad Labbize
Jean Lafont
Annie Lahmer
Fatima Lalem
Sabrina Landolt
Bernadette Landré
Camara Laye
Josette Le Berre
Gilles Lemaire
Marie-Thérèse Lenoir
Jean Paul Le Roux
Larbi Maaninou
Gérard Maarek
Mohamed Mansar
Farouk Mansouri
Blandine Margoux
Florence Mardirossian
Maryam Marouazi
Sylvie Mateo
Olivier Mazéas
Abdelwaheb Meddeb
Hind Meddeb
Khaled Melhaa
Shéhérazade Méliani
Djanina Messali-Hadj
Rafika Messaoud
Fabienne Messica
Belgacem Miled
Najet Miled
Najet Mizouni
Zine-Edine Mjati
Latifa Mortajine
Christine Mounier
Bahir Moutik
Chérif Msadek
Philippe Nadeau
Noureddine Najar
Achoure Ouaali
Habib Ouarda
Ramzi Ouesalti
Gérard Perrier
Malika Rahal
Anne Raufaste
Marc Rebuschi
Nicole Rein
Rahim Rezigat
Sabine Riou
Gérard Rodriguez
Geneviève Roland
Laurent Rougé
Noureddine Saadi
Foad Saberan
Lana Sadeq
Hedi Saïdi
Hassen Salama
Rabah Saoudi
Odile Schwerz-Favrat
Noureddine Senoussi
Aline Silvestre
Mohamed Smida
Jean-Claude Soufir
Leïla Souidi-Chasseron
Hédi Sraïb
Catherine Stern
Benjamin Stora
Wassyla Tamzali
Nadia Tazi
Tarek Toukabri
Khaled Toumi
Abdelkarim Tounsi
Françoise Valensi
Mounira Mohamad Vecchio
Fabien Yene
Margarita Young
Leïla Zaïbi
Chadly Zaïdi
Mohand Rachid Zeggagh
Houda Zekri
Hassane Zerrouky
Abdallah Zniber
Abdelhak Zombo
Sondes Zouaghi

Pour signature, adressez vos mails à :
tewfik.allal@mailfr.com
cherbib@gmail.com

Campagne de soutien à Djemila Benhabib

L’écrivaine et journaliste Djemila Benhabib, Prix international de la laïcité 2012 et finaliste du Prix Simone de Beauvoir en 2013, est actuellement poursuivie en justice par un établissement scolaire privé portant le nom Écoles musulmanes de Montréal (EMMS) pour avoir tenu publiquement des propos soi-disant « anti-coraniques » et « diffamatoires » (comme l’atteste la poursuite) lors d’une entrevue radiophonique au 98,5 FM à l’émission de Benoit Dutrizac, le 8 février 2012, qui donnait suite à un article publié sur son blogue du Journal de Montréal mettant en cause la dite école. Comme cette école religieuse créée en 1985 offre des services en maternelle, au primaire et au secondaire, est subventionnée en partie par des deniers publics à raison de plus de 400 000 $ par année, nous considérons qu’il est de notre devoir de nous questionner sur ses agissements ainsi que sur ses méthodes d’enseignements et le contenu de ses programmes.

Étant donné les moyens disproportionnés dont dispose cette institution scolaire affiliée à La Mosquée de Montréal et au réseau Muslim community of Montreal (MCQ) au ramification internationale, il nous apparaît que l’un des objectifs visés par cette poursuite est de plonger madame Benhabib dans une situation inextricable pour l’intimider, lui faire peur, contrarier son engagement et finalement la condamner au silence. Car force est de constater que ni la station radiophonique 98,5FM, ni Le Journal de Montréal n’ont été visés par la même poursuite.

Face à cette situation que nous jugeons très préoccupante, nous nous sommes organisés en Comité de soutien à Djemila Benhabib et nous avons désigné comme porte-parole, Louise Mailloux, professeur de philosophie, auteure et militante laïque, féministe et indépendantiste bien connue. A travers cette action, nous voulons apporter à Djemila Benhabib notre soutien et lui exprimer aussi l’admiration que nous vouons à son engagement constant en faveur de la société québécoise. Nous agirons désormais en qualité de Comité de soutien de Djemila et nous nous engageons à recueillir les fonds nécessaires pour défrayer ses frais juridiques. Par ailleurs, l’organisme à but non lucratif, Génération nationale, se chargera de coordonner les dons. A préciser que les noms des donateurs ne seront pas rendu publics.

L’auteure de Ma vie à contre-Coran, vous le savez, milite depuis des années contre l’intégrisme musulman et dénonce ses stratégies d’entrisme et ses ambitions hégémoniques aussi bien dans les pays musulmans qu’en Occident. La réduire au silence serait une perte considérable pour la liberté d’expression.

Puisque le précédent crée le droit, une victoire des accusateurs aurait des conséquences très graves pour l’avenir de notre société, en particulier en ce qui concerne la liberté de critiquer les religions. Ces enjeux qui touchent aux libertés fondamentales, au système éducatif ou encore à l’égalité entre les femmes et les hommes ou au droit du public à être informé, concernent tout le monde. Ils doivent retenir notre attention, plus encore, être débattus sur la place publique sans crainte de représailles de qui que ce soit.

Il est à souligner, dans cette affaire que les adversaires de madame Benhabib organisent des rallyes à travers des réseaux islamiques afin de financer leur cause et ce depuis 2012.

Nous devons faire preuve de solidarité envers madame Benhabib car cette affaire dépasse sa simple personne. Ce procès est d’abord et avant tout politique et idéologique. C’est une femme courageuse, une intellectuelle engagée en faveur de la laïcité et des droits des femmes ainsi qu’une farouche opposante à l’islam politique que l’on cherche à atteindre. C’est pourquoi nous vous invitons à soutenir cette campagne en faisant parvenir un don par l’entremise du lien suivant.

Pour faire un don par carte de crédit, cliquez sur le bouton en haut de la page.

Par comptant ou par chèque: jesoutiensdjemila.org 701 rue Thibeau CP 33023 Trois-Rivières, QC G8T 9T8

Par ailleurs, en parcourant l’ensemble des rubriques de ce site Internet, vous pourriez en apprendre davantage sur la poursuite en question.

Merci pour votre solidarité !

Le Comité de soutien de Djemila

dimanche 27 octobre 2013