Archives de catégorie : News

Boycottons la « Marche de la dignité », soyons vraiment contre le Racisme

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Beaucoup d’antiracistes ont vu venir le piège. Une marche organisée par le PIR, le réseau des Indigènes de la République, pour instrumentaliser la cause antiraciste et la mettre au service de ses obsessions (ils viennent encore de réclamer des armes pour les intégristes du Hamas !). Un vrai cadeau pour la propagande d’extrême droite… Qui fera monter le racisme.

Refusons d’être instrumentalisés.

Ne marchons pas pour l’intégrisme.

Refusons d’opposer un racisme à un autre.

Soyons contre tous les racismes et tous les intégrismes.

Boycottons la « Marche de la dignité ».

Prochoix, le 31 octobre 2015

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D’autres réseaux, libertaires, anarchistes, antifascistes se mobilisent pour alerter… 

Lettre ouverte à ceux qui pensent que participer à la Marche-de-la-dignité-contre-le-racisme-avec-le-soutien-d’Angela-Davis n’est pas un problème

samedi 17 octobre 2015

Vous avez peut être prévu d’aller marcher avec dignité contre le racisme le 31 octobre prochain en répondant à l’appel porté par Amal Bentoussi. Vous n’avez peut être pas prêté particulièrement attention au fait que cette initiative a été lancée par le Parti des Indigènes de la République ou vous avez renoncé à prendre en compte ce que cela signifie. L’appel lui-même se donne d’ailleurs l’air assez normal et évite les formules choc dont le P.I.R. s’est pourtant fait une spécialité. On pourra tout de même y relever l’énumération significative des « Noirs, Arabes, Rroms et Blancs des quartiers » (fausses évidences et vraies assignations identitaires, dont la dernière est une nouvelle née des sept familles de la racialisation) et tant pis pour les prolétaires, « des quartiers » ou pas, qui ne rentrent pas dans ces catégories, les débordent ou tout simplement les refusent. L’appel du meeting de préparation à Saint Denis nous replace clairement sur les terres du P.I.R., qui ne laissent comme terrible horizon que la religion et la race, puisqu’on y dénonce les « discriminations systémiques », avec la mise en avant de 3 catégories prioritairement discriminées : les « musulmans », les « Noirs », les « Rroms ».

 

On ne marchera donc pas ce jour là pour la « dignité » de tout un chacun.

De l’habituel racisme au singulier contre lequel on propose de marcher dans le titre, on passe, à la fin du texte d’appel, aux racismes au pluriel, déclinés ainsi : « l’islamophobie, la négrophobie, la rromophobie galopantes », il ne manque que l’évocation du « philosémitisme d’état » pour retrouver à l’identique les déclarations plus que contestables de la porte parole du P.I.R., à Oslo par exemple. D’ailleurs, dans la présentation des signatures de l’appel on sépare et on hiérarchise les « femmes racisées », puis les stars et « personnalités », puis les « associations de racisées », enfin les « soutiens » qui sont les personnalités et groupes non racisés ou qui ne sont pas cités à ce titre.

On marchera donc ce jour-là pour la promotion d’un anti-racisme repeint aux couleurs de la race.

Effectivement, cette marche n’est pas une promenade de santé, c’est

une étape dans l’avancée d’un projet politique en cours.

  • Il s’agit pour les initiateurs de se poser en médiateurs universelsdétenant le monopole des réalités des banlieues et des quartiers populaires, mais aussi de la question des migrants, pour polariser la conflictualité qui peut y prendre place à travers un filtre racial et judiciariste.
  • Il s’agit aussi d’une tentative de récupérationà la portée bien plus large que celle que SOS Racisme a opéré dans les années 80, et s’en inspirant sans doute : on s’approprie ici ouvertement la marche de 83bien sûr, mais aussi les émeutes de 2005, et au-delà, l’ensemble de l’héritage des luttes immigrées, que ce soit sur les questions des papiers, du travail, du logement, ou sur d’autres terrains, qui court sur plusieurs décennies.
  • Il s’agit donc de la construction d’enjeux politique autour de la question raciale avec l’approbation de la présence de personnalités plus qu’infréquentables, officiellement signataires de l’appel : par exemple Tariq Ramadan, ambassadeur des frères musulmans (dont le Hamas est une des branches), Médine, connu pour ses quenelles de soutien à Dieudonné et sa proximité avec le commercial raté antisémite du suprémacisme noir Kémi Séba, Ismahane Chouderde Participation et Spiritualité Musulmanes, groupe qui a appelé à la « Manif pour tous » et qui a partie liée avec l’assassinat de militants d’extrême gauche au Maroc dans les années 90, et bien sûr Saïd Bouamama, collaborateur régulier du pro-négationniste Michel Collon, et Houria Bouteldja, porte parole du P.I.R., coutumière des plateaux télé, de l’éloge de la famille, de l’ordre et de l’obéissance aux structures communautaires et à la religion, ainsi que des invectives antisémites, contre le métissage, homophobes et sexistes.

On ne marchera donc pas ce jour là seulement avec la dignité, mais aussi avec ses nouveaux amis. Dieudonnistes, panislamistes, protofascistes religieux : la dignité a de bien mauvaises fréquentations en ce moment, sans même parler de ceux qu’elle ne présente pas le premier soir.

Nous sommes de plus en plus nombreux aujourd’hui d’horizons relativement variés, révolutionnaires, anarchistes, communistes anti-autoritaires, militants, entre autres, des luttes de l’immigration, épris sans doute davantage d’émancipation que de dignité et de justice, à s’opposer à la récupération en cours et à refuser la proposition politique portée par cette initiative.

Le 31 octobre, même du pied gauche, ne marchons pas dans cette combine !

Source : Anonyme

Un avocat de Riposte Laïque tire sur le bâtonnier de Melun

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Joseph Scipilliti avocat du mouvement d’extrême droite Riposte laïque  a tiré sur Henrique Vannier, le  bâtonnier de Melun, dans son bureau. Depuis 2007, Prochoix met en garde contre la radicalisation et l’incitation à la violence du site Riposte Laïque

Articles sur Riposte Laïque : http://www.prochoix.org/cgi/blog/index.php/?q=riposte+laique

• Première mise en garde de Caroline Fourest contre Riposte laïque : « Laïcité : la clarification est un combat » (octobre 2007)

• Affaire des Vosges : Le traquenard tendu par l’extrême-droite chrétienne

• Riposte laïque : analyse d’une stratégie

• La chronique de Caroline Fourest contre l’Apéro Saucisson (12 juin 2010) :

• Le dossier de la Revue ProChoix (n°52) sur le Bloc identitaire :

• La chronique de Caroline Fourest sur les Assises contre l’islamisation (20 décembre 2010) :

 

Jacky Sutton retrouvée morte

Jacky Sutton, ancienne journaliste de la BBC qui dirigeait en Irak l’Institut for War and Peace Reporting a été retrouvée pendue dans les toilettes de l’aéroport d’Istanbul.

Les autorités turques parlent d’un suicide. Son prédécesseur a été tué dans un attentat en Irak.

Ses collègues ne croient pas à un suicide.

Prochoix n°65 (été 2015) : Terrorisme raciste aux Etats-Unis

 

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« EtatsUnis : les prêcheurs de Haine »

– Le terrorisme raciste et chrétien aux Etats-Unis (L. Achili)

– Les ‘Hate crimes’ : entre agressions et meurtres  (Anne Hermanus)

– Loups solitaires   (Georges Abdennour)

– La carte des ‘Hate Groups’  (F. Venner)

– Réseaux de la haine      (Southern Poverty Law Center)

L’esprit du 11 janvier

– Le 11 janvier est éternel !

– Criminaliser le salafisme et interdire les organisations   liées aux Frères musulmans  (Mohamed Sifaoui)

– Haine sur Internet : Mohamed Sifaoui pris pour cible   (D. Sopo, B. Sansal,Z. El Rhazoui)

– Attentat de l’Isère : les réactions complotistes  (Rudy Reichstadt)

– D’après vos chiffres, je suis une gourde                                                 (Sophia Aram)

– Le voile est-il une particularité musulmane ?   (Femmes sans voile d’Aubervilliers)

– Les postures post-attentat  (Caroline Fourest)

Enquêtes et décryptages

– Mariage pour tous vs Manif pour tous (Yves Delahaie)

– L’ambition ou la fidélité ?  (Fiammetta Venner)

– Etre ou ne pas être    De la divine comédie à l’illusion comique                      (Sara Grand)

– Le contraire du «philosémitisme»  (Liliane Kandel)

– La liste noire de Poutine et ses alliés en Europe                                 (Caroline Fourest)

– Qui est le Pr. Henri Joyeux ?  (Tania Vlitko)

 

Béchir Ben Hassen Au Québec ?

Le prédicateur salafiste franco-tunisien Béchir Ben Hassen est annoncé au Québec. Il est pourtant considéré en Tunisie comme un prêcheur de haine.

Son cycle de conférences était intitulé : « prévenir la radicalisation. »

Le 9 octobre 2015, il devait faire une conférence à Québec, à l’université de Laval. Cette conférence a été annulée.

Le 10 octobre 2015, il fera une conférence à Montréal au Canadian Institute of Islamic Civilization, un institut créé  par la Muslim Association of Canada, proche des Frères musulmans.

Le 11 octobre 2015, il fera une conférence au Centre communautaire d’Otawa Gatineau.

Bechir Ben Hassen est un des prédicateurs incitant à la haine contre les musulmans non sunnites. En décembre 2014 il déclarait

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Zéromacho dénonce les termes de l’étude sur les pensions alimentaires

Elle vient d’être publiée par « France Stratégie » (organisme dépendant du premier ministre). Reprise sans aucune distance ni analyse critique dans la presse, elle scandalise les spécialistes qui dénoncent une manipulation. La question des pensions alimentaires est pourtant sensible, puisque dans 40 % des cas, elles sont peu, mal ou pas payées au parent qui a la garde des enfants.

Le paiement de ces pensions alimentaires concerne essentiellement les hommes puisque, après une séparation ou un divorce, 75 % des pères ne font pas la demande d’une résidence alternée. La

majorité d’entre eux se contente d’un we sur deux laissant, le reste du temps, les enfants à la garde de celle qui a généralement toujours pris en charge la majorité des tâches domestiques et qui continuera à le faire après la séparation, au détriment de son travail, de ses loisirs, de ses revenus.

Or, comme le rappelle le Collectif Onze, en France, les femmes en couple gagnent en moyenne 42% de moins que leur conjoint avec une influence notoire sur le montant de la retraite de celles-ci. En conséquence, le niveau de vie des femmes ayant divorcé en 2009 a baissé en moyenne de 20% un an après la séparation, contre 3% pour les hommes.

Au lieu de proposer de réduire ces écarts, le rapport de « France Stratégie » répond en tous points aux demandes contraires des associations de pères (ceux qui escaladent les grues) toujours prêts à dénoncer la justice « matriarcale » qui favoriserait « les bonnes femmes ». Les mêmes qui répugnent à verser la moindre pension alimentaire et militent souvent aux côtés de la « Manif pour tous ».

L’étude qui ne se fonde sur aucune donnée statistique mais seulement sur des hypothèses théoriques que rien ne valide, semble ignorer les inégalités femmes-hommes sur le marché du travail et affirme contre toute évidence : « la charge des enfants entraîne un sacrifice de niveau de vie sensiblement plus important pour le parent non gardien que pour le parent gardien ». Autrement dit, les pères seraient lésés et les enfants seraient une charge pour eux.

Les auteurs proposent donc de modifier la table de référence pour le calcul des pensions alimentaires pour faire baisser le coût pour le « parent non gardien », le père volontairement peu présent dans la vie de ses enfants dans l’immense majorité des cas. Ils estiment que le versement d’une pension alimentaire dans le cas d’une garde alternée est ni plus ni moins « discutable », même quand un des deux parents a des revenus largement supérieurs à l’autre… Les associations masculinistes (de défense de la « cause masculine ») adorent cette idée qui permet aux femmes de

« réfléchir à deux fois avant de demander le divorce ».

Ils proposent donc un barème dont les montants seraient inférieurs au barème du ministère de la justice mais « compensés par un surplus de prestations ». Autrement dit, dans l’immense majorité des situations, un père décidant de ne prendre en charge ses enfants que quatre à six jours par mois et dont les revenus sont en moyenne supérieurs de 42% à ceux de son ex-compagne, verrait donc baisser sa contribution mensuelle aux besoins de ses enfants, le contribuable payant la différence… Mieux encore, « le montant de la pension alimentaire calculée avec ces barèmes pourrait être sensible à une recomposition familiale éventuelle du parent gardien comme du parent non gardien. » Autrement dit, si une femme s’installe avec un nouveau conjoint, le père de ses enfants lui versera une pension inférieure, le beau-père payant la différence. Et si le père des enfants trouve lui-même une nouvelle conjointe (dont le salaire sera une fois de plus en moyenne inférieur de 42%), il trouvera là une nouvelle raison de baisser sa

cotisation à l’éducation de ses propres enfants. Le père divorcé gagnerait ainsi à tous les coups. Il faut souligner que l’étude qui se présente avec une apparence très scientifique calcule le « coût » d’un enfant sur des chiffres australiens et vieux de quinze ans…

Faut-il rappeler qu’en France, les femmes sont majoritaires dans le travail à temps partiel non désiré, qu’elles perçoivent des revenus inférieurs de 27% à ceux des hommes, que leur carrière est généralement limitée par un plafond de verre et le fait qu’elles prennent en charge 75% des tâches domestiques et parentales ? Le fait que les femmes sont largement majoritaires parmi les familles monoparentales (par la démission de 75% des pères divorcés) ne fait qu’aggraver ces phénomènes.

Mais de tout cela, le rapport n’en dit mot.

Appel à soutien pour financer les procédures de victimes de violences sexuelles – AVFT

L’AVFT intervient en justice auprès de nombreuses femmes victimes de violences sexuelles en milieu professionnel. Après des années à endurer et financer des procédures, ces femmes n’ont plus aucune ressource financière. Elles ont généralement épuisé toutes leurs économies, certaines se sont lourdement et durablement endettées auprès de leurs proches ou d’une banque.

C’est la raison pour laquelle elles sont contraintes de renoncer à des recours pourtant absolument nécessaires, non seulement pour elles-mêmes, mais aussi pour l’ensemble des femmes placées dans la même situation : des arrêts de Cours d’appel font «jurisprudence» et desservent les procédures à venir d’autres victimes.

Nous ne pouvons nous y résoudre, d’autant que ces décisions de justice, en plus d’être contestables sur le plan du droit, sont solidement arrimées à des représentations misogynes. Elles entérinent le droit des hommes à agresser les femmes et à ne pas les indemniser de leurs préjudices.

A plusieurs reprises, l’AVFT, qui administre depuis plusieurs années un fonds de solidarité pour les victimes, a lancé des appels à soutien pour financer des procédures isolées. En 2015, nous avons décidé de lancer un appel à soutien afin de financer en même temps six procédures de natures juridiques différentes, dans lesquelles une issue favorable représenterait un intérêt collectif (juridique et politique) majeur et serait porteuse de transformations sociales bénéfiques aux femmes.

C’est aussi parce que ces procédures sont susceptibles de profiter à l’ensemble des femmes victimes de violences (au travail, mais aussi dans d’autres sphères : cellule familiale, espace public,

relations sociales) que nous estimons que leur coût doit être supporté de manière solidaire.

Ces recours seront confiés à des avocat.es qui modèrent leurs honoraires lorsqu’elles et ils sont saisi.es par l’AVFT.

Les procédures soutenues seront celles de :

– Anne C (victime de viols entre 17 et 19 ans commis par le directeur d’un centre de loisirs, alors qu’elle passait son BAFA puis était animatrice) : pourvoi en cassation contre un arrêt de Cour d’appel rendu en matière de droit du travail ;

– Mme P (Agressée sexuellement par son supérieur hiérarchique dans un hôtel de luxe) : pourvoi en cassation contre un arrêt de Cour d’appel rendu en matière de protection sociale ;

– Mme G (Agressée sexuellement par son supérieur hiérarchique, dans une collectivité territoriale)

: pourvoi en cassation contre un arrêt de Cour d’appel rendu en matière correctionnelle ;

– Mme F (Agressée sexuellement par un médecin alors qu’elle était enfant) : pour se défendre dans le cadre de l’appel interjeté par le fonds de garantie contre une décision de la CIVI lui ayant accordé l’ensemble des dommages et intérêts qu’elle avait demandés ;

– Mme SB (Harcelée et agressée sexuellement par son supérieur hiérarchique, également victime de l’abrogation du délit de harcèlement sexuel par le Conseil constitutionnel) : procédure en responsabilité de l’État et requête devant la Cour européenne des Droits de l’Homme.

Nous devons recueillir au minimum 15 000€, d’ici la fin de l’année. Les petits ruisseaux faisant les grandes rivières, les petits dons sont bienvenus (les gros aussi !).

Le 10 juin dernier, cette action de l’AVFT a été récompensée par un prix doté de 3000 euros, par l’Association Nationale pour la Reconnaissance des Victimes (ANPRV), que nous remercions chaleureusement. L’appel à soutien avait été relayé dans la matinale de France Inter. C’est un très bon début, mais il faut continuer !

Pour les particuliers qui paient des impôts, vous bénéficiez d’un abattement fiscal de 66%. Par exemple, un don de 100? revient à 34? après abattement.

Don par carte bancaire ICI. ou chèque libellé à l’ordre de « l’AVFT don procédures » accompagné de votre adresse afin qu’un reçu fiscal vous soit adressé. L’AVFT tiendra bien entendu les donatrices et donateurs informé.es du déroulement de ces procédures et de l’utilisation des fonds récoltés.

Merci pour votre solidarité.

LA LAÏCITÉ, JUSQU’OÙ ?

Dans ce numéro de Cahier de doléance, Caroline Fourest explique le contournement de la 1905 pour accompagner la création de lieux de cultes, la reconfessionnalisation de villes comme celle deSaint-Denis, la question des menus séparés ou des accompagnantes scolaires. Elle parle aussi de la question des établissements confessionnels sous influence intégriste, catholiques et musulmans, malgré leurs contrats avec l’Etat.

Rendez-vous à l’Observatoire de la laïcité avec son président Jean-Louis Bianco et l’un de ses membres, Patrick Kessel. Avec Jacqueline Costa-Lascoux, directrice de recherche au CNRS. Avec le maire de Saint-Denis et des militants laïques de la ville ayant fui l’islamisme en Algérie. Avec une déléguée de la FCPE favorable à ce que des mères puissent accompagner les sorties scolaires avec leur voile. Puis nous croisons les regards de députés : Christophe Caresche du PS et Christian Kert de l’UMP.

45 associations féministes demandent l’ouverture de la PMA pour toutes les femmes

Notre collectif, Féministes en mouvement, accueille avec satisfaction l’avis favorable du Haut Conseil à l’égalité entre les femmes et les hommes pour la Procréation Médicale Assistée pour toutes les femmes.

Nos 45 associations ont toujours revendiqué ce droit pour les femmes qui s’inscrit dans la continuité de nos luttes pour l’élimination des discriminations.

À présent que les couples lesbiens peuvent se marier, adopter l’enfant de leur conjointe, il est temps que le gouvernement ouvre le droit à la PMA pour toutes et rompe avec l’hypocrisie puisque les femmes qui souhaitent être enceintes ont, soit des relations sexuelles non protégées, soit, pour les plus aisées d’entre elles, partent vers des pays qui autorisent la PMA.

Bien évidemment, la GPA (Gestation pour Autrui), qui cautionne la marchandisation du corps des femmes, ne peut en aucun cas être en discussion parallèle ni soutenue par notre collectif.

Nous sommes choqué-e-s par les propos du porte-parole du Gouvernement Stéphane Le Foll qui a déclaré à la sortie du Conseil des ministres du 1er juillet qu' »il n’y aura pas de proposition sur la PMA » de la part du Gouvernement. Nous espérons qu’il ne s’agit que d’une erreur et appelons Manuel Valls et François Hollande à tenir leurs engagements. Pour notre part, nous resterons mobilisé.e.s jusqu’à l’obtention de l’accès à la PMA pour toutes les femmes.

 

FIT – Une femme, un toit, Adéquations, ANEF, Assemblée des femmes, Association 40 ans de mouvement, Association Entraide et Mouvement des Femmes, ATTAC – commission genre, Centre LGBT Ile de France, Chiennes de Garde, Collectif Féministe Contre le Viol, Coordination française pour le Lobby Européen des Femmes, Du Côté des femmes, Elles aussi, Elles imaginent, L’Escale, Fédération Nationale Solidarité Femmes, Féminisme et Géopolitique, Femix’Sports, Femmes migrantes debout !, Femmes pour le dire, femmes pour agir, Femmes Solidaires, Forum Femmes Méditerranée, GAMS, GRIF, Le Monde à Travers un Regard, Ligue du Droit International des Femmes, Mémoire traumatique et victimologie, Mouvement du Nid, Mouvement Jeunes Femmes, Osez le féminisme !, Rajfire, Resistances de femmes, Réseau Féministe International, Réussir l’égalité femmes-hommes, Réseau féministe « Ruptures », SOS Homophobie, SOS Sexisme, Voix de femmes, CQFD Fierté Lesbienne, Maison des femmes de Montreuil, Prochoix, Voix d’Elles Rebelles

L’extrême droite s’attaque à une enseignante syndicaliste

Dans une vidéo d’une dizaine de minutes publiée le samedi 29 mars 2014 par le site internet de cette officine, notre collègue et camarade est publiquement accusée d’avoir procédé à des attouchements sexuels sur des enfants de sa classe de maternelle. Ce mensonge est détaillé jusqu’à la nausée pendant plus de dix minutes. Des commentaires haineux, appelant au lynchage et menaçant de mort notre collègue, accompagnent la vidéo diffusée sur la plateforme You tube.

L’association de promotion de « Journées de retrait de l’école » (proche du groupe Égalité et réconciliation d’Alain Soral, qui se définit lui-même comme « national et socialiste ») s’est donnée pour combat imaginaire la dénonciation par tous les moyens d’une prétendue « théorie du genre »… s’attaquant par contre pour de vrai à l’éducation à l’égalité entre filles et garçons.

Aujourd’hui, alors qu’une nouvelle journée de retrait des enfants des écoles est programmée ce lundi 31 mars, c’est dans la plus pure tradition des groupes fascistes que la JRE utilise la diffamation et le mensonge pour appuyer son combat rétrograde et abuser des parents d’élèves.

La fédération SUD éducation soutient l’enseignante attaquée, ainsi que tous les collègues de l’école et le syndicat SUD éducation d’Indre-et-Loire qui est à leurs côtés. Nous soutiendrons les démarches, y compris juridiques, que mettront en œuvre nos collègues pour riposter à cette attaque ignoble. L’extrême droite est notre pire ennemie, nous ne la laisserons pas impunément agir, dans l’Éducation nationale comme ailleurs.

 

– Fédération SUD Education et du syndicat SUD éducation 37

Réouverture de la crèche Babyloup à Conflans Ste Honorine

Chers soutiens, depuis notre précédent message, beaucoup de choses positives sont venues égayer le quotidien de l’association Baby-Loup. Alors que les conditions climatiques n’étaient pas des plus adaptées, l’entreprise en charge des travaux a réussi à achever la plupart de ses missions avec seulement une semaine de retard, soit la marge d’erreur la plus minime que nous pouvions espérer. Les déménageurs qui nous avaient aidé pour le déplacement de nos biens de Chanteloup-les-Vignes vers un entrepôt provisoire ont également fait preuve d’une réactivité idéale, nous permettant d’organiser le transfert de nos équipements le jour même de la réception du chantier, soit le vendredi 28 février, et ce alors qu’il n’ont pu obtenir l’information que 72 heures à l’avance. 

Une fois les cartons et meubles introduits dans les nouveaux locaux, nous avons travaillé sans relâche pour que tout soit aménagé, monté, rangé et nettoyé avant les passages de la commission de sécurité, des services techniques de la ville et des médecins du Conseil Général, programmés entre le mardi 4 et le vendredi 7 mars. Bien que cela était loin d’être simple, du fait que notre équipe suivait des formations sur cette période, nous avons tout de même relevé le défi ! Pendant l’attente (forcément insoutenable) des résultats de ces visites de contrôle, nous avons décidé de procéder aux inscriptions des familles pour gagner autant de temps que possible, tout en souffrant de ne pouvoir leur donner de date précise d’ouverture, celle-ci restant suspendue à leurs conclusions. Après dix jours supplémentaires d’examen de nos dossiers administratifs, nous avons enfin appris le lundi 17 mars 2014 en soirée que nous avions obtenu les autorisations requises pour enfin ouvrir nos portes et proposer à nouveau nos services aux familles du territoire. 

Depuis cette date, nous invitons parents et enfants à prendre leurs marques entre nos nouveaux murs, lors de nécessaires périodes d’adaptation, afin de pouvoir redémarrer notre activité dans les meilleures conditions dès le lundi 31 mars. Pour le bien-être de tous, nous avons souhaité que cette reprise se fasse de manière progressive ; la « vitesse de croisière » de l’association devrait ainsi être reconquise petit à petit au cours du mois d’avril.

Que cette joyeuse réouverture ne masque pas pour autant la réalité de nos finances : malgré les quelques donateurs qui ont souhaité nous accompagner ces dernières semaines, et que nous remercions infiniment, l’association n’est toujours pas en mesure de régler les dernières tranches de travaux. Pour qu’elle ne soit pas contrainte de suspendre ses activités dans les prochains mois, du fait de factures non acquittées, il est donc toujours urgent de dire et faire dire à l’ensemble de vos proches que chaque citoyen peut aujourd’hui sauver Baby-Loup et assurer son futur en envoyant un chèque. Quel que soit le résultat de cet appel, nous tenons à saluer à nouveau l’intérêt exceptionnel et la mobilisation formidable dont vous avez fait preuve ces douze derniers mois, qui nous ont permis d’accomplir ce que d’aucuns jugeaient impossible. Chacun de vous a su redonner espoir en un pays qui semblait se défaire peu à peu de ses précieuses valeurs d’entraide et de fraternité. Notre survie vous doit beaucoup.

Contribution à l’ordre de Association Baby Loup, à l’adresse suivante : 

Association Baby-Loup, 1 rue Camille Pelletan, 78700 Conflans Ste Honorine.

BAKHTA ET SES FILLES

BAKHTA ET SES FILLES
d’Alima Arouali
 le jeudi 28 mai 2015 à 20h au cinéma LUMINOR Hôtel de Ville (anciennement Le Nouveau Latina) *
« Cinq soeurs : Aïcha, Malika, Rachida, Horia et moi, Alima. Nous avons entre 50 et 60 ans. Nous sommes les filles de Bakhta et Abdenbi, qui ont quitté l’Algérie pour la France en 1948. Mes soeurs et moi faisons partie de cette génération qui a lutté pour pouvoir travailler, qui a décidé avec qui elle voulait vivre, avoir ou non des enfants, avoir le droit au plaisir, à une sexualité libre… À travers ce documentaire, mes soeurs me racontent comment elles ont résisté, chacune à leur manière, au père, aux maris, à la religion, aux préjugés, afin d’être des femmes libres et de trouver leur place dans la société française. » Alima Arouali.
La séance sera suivie d’un débat avec la réalisatrice.
Découvrez le flyer de la soirée en pièce jointe ou rendez-vous sur l’Agenda du site du Centre en cliquant ici.
* nouveaux tarifs du cinéma
 
Nous espérons vous retrouver nombreuses et nombreux au LUMINOR Hôtel de Ville.
Cordialement,L’équipe du Centre